Fin du XIXème, début du XXème siècle : l’industrie organisait le travail à marche forcée au service d’un capitalisme triomphant. L’émancipation et le progrès en étaient les promesses au prix du sacrifice des classes laborieuses.
La démarche
Cette dernière et troisième fable performative au titre évocateur, clôt le triptyque du petit Théâtre du bout du Monde Opus I et Opus II , et met en scène les ruines laissées par la civilisation du fer, du charbon et du pétrole, à partir d’images très personnelles liées à l’ensemble de souvenirs et impressions puisés dans l’enfance du metteur en scène, traduites ici en acte artistique et théâtral.
Souvenir d’utopies, de guerre froide. Souvenir que dans ce monde d’alors, quelque chose de commun et d’essentiel nous reliait au monde ouvrier et à ses travailleurs, la recherche de la dignité et de la justice sociale. Souvenirs de ces travailleurs qui vivaient au rythme de leurs espérances et s’engageaient dans les luttes sans fin. A travers ce filtre très particulier de la mémoire nous recréons une vision du monde passé ouvrier, là où des vies entières furent données à l’usine et à l’atelier.
DISTRIBUTION Concept & Mise en scène : Ezéquiel Garcia-Romeu Conception des marionnettes et automates: Ezéquiel Garcia-Romeu, Martine Le Saoût Dramaturgie: Laurent Caillon Composition sonore, lumières : Thierry Hett Jeu et manipulation : Simon Rann, Ezéquiel Garcia-Romeu Direction technique & manipulation : Thierry Hett Assistance à la réalisation des marionnettes: Alaïs Oliva-Blin Construction décors : Yves Guérut Remerciements : Célia Hue Community management : Marie Ousset Production et administation générale : Théâtre de la Massue
FESTIVAL OFF D’AVIGNON 06 > 25 JUILLET 2021 à 10H A LA MANUFACTURE (PATINOIRE)
LE PETIT THÉÂTRE DU BOUT DU MONDE OPUS I > Jours impairs & relâche le 19 OPUS II > Jours pairs & relâche le 12
Navettes gratuites au départ de la Manufacture à 9h40 (20mn de trajet)
DURÉES OPUS 1 > 1H OPUS 2 > 1H10
A PARTIR DE 11 ANS TARIFS 20.50€ / 14€ / 9€
CRÉATION ET MISE EN SCÈNE EZEQUIEL GARCIA ROMEU DRAMATURGIE LAURENT CAILLON CRÉATION MUSICALE RENE KOERING (OPUS 2) DISTRIBUTION ISSAM KADICHI (OPUS 1) EZEQUIEL GARCIA ROMEU, ALICIA MALIALIN, IROSLAV PETKOV & INBAL YOMTOVIAN (OPUS 2)
CRÉATION SON SAMUEL SERANDOUR (OPUS 1 ) & STEPHANE MORISSE (OPUS 2) CRÉATION LUMIÈRE THIERRY HETT PRODUCTION & ADMINISTRATION FREDERIC POTY PRODUCTION & COMMUNICATION MELANIE KHALEF & MARIE OUSSET
Ces deux spectacles-installations pour marionnettes et art contemporain proposent une immersion dans un univers étrange… Les spectateurs y découvrent une série de personnages. Qui sont ces créatures ? Figures humaines ou animales, ces poètes imaginaires et mystérieux errent dans un milieu qui opère sur leur destin. Le public déambule librement autour des installations et au gré des micro-saynètes qui se déroulent dessus, dessous ou autour du plateau…
OPUS 1 – Jours impairs Enfermé dans une boîte, un appariteur marionnettiste donne vie à une étrange galerie de portraits. Tel un entomologiste, le spectateur observe un monde plein de contradictions, grouillant de personnages, allégories de notre société contemporaine. Il découvre bientôt qu’il peut agir sur la représentation et en devenir acteur, manipulateur, complice… en savoir +
OPUS 2 – Jours pairs Des créatures errent au milieu d’un paysage désertique surexploité… Le public circule librement autour de ce petit monde pour mieux le questionner. A peine perceptibles, quelque part devant leurs écrans, des joueurs influencent la représentation en cours. Ce spectacle innovant est en effet le lieu d’une expérimentation d’interaction entre jeu vidéo et représentation… en savoir +
TV5 Monde est venu voir notre Opus 2 à Avignon, merci pour ce reportage paru dimanche 11 juillet 2021 !
Le petit théâtre du bout du monde est un projet de création dont j’ai souhaité qu’il se déroule en trois temps :
1- Un temps de recherche pure, sans préjuger de sa mise en œuvre à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon du 13 au 25 octobre 2014.
2- Un temps d’expérimentation plus concrète à partir de la fabrication de quelques éléments artistiques et techniques déterminés au TJP de Strasbourg du 12 au 25 janvier 2015.
3- Enfin un temps de réalisation aboutissant à la création du spectacle à l’automne 2015. Le premier temps de recherche vient de s’achever. Il a eu lieu avec la collaboration de Laurent Caillon, conseiller artistique, dramaturge, à qui j’ai demandé de s’associer à cette quête artistique.
LE THÈME DE LA RECHERCHE
Un choix préliminaire a encadré le travail à La Chartreuse: la géographie et la physique particulières d’un territoire clôturé et sous surveillance. Secteur de vie de notre monde contemporain. Ce LIEU évoque un territoire à la lisière de notre tranquillité, dans le hors champs du civilisé, d’un urbanisme sans identité. Le “lieu gardé” se révèlera être immédiatement ou progressivement, un lieu de stockage, de dépôt, de tous les dépôts possibles. Ce lieu est un choix POLITIQUE qui préfigure peut-être une civilisation à l’orée de la nôtre, l’infra monde d’aujourd’hui, supra monde de demain.
Ici, des êtres en marche, prolétaires du néant et du glanage, en sont les habitants tolérés. Les animaux eux-mêmes concourent à la survie et rêvent comme les hommes de liberté, en prenant conscience de l’univers qui les entoure. Le choix de matériaux contemporains vient soutenir notre propos esthétique et scénographique, tout comme celui de la réalisation de nos personnages. Tel un atelier ouvert, le spectateur aura accès à tous les mécanismes de notre structure, où le marionnettiste lui-même déambulera à la lumière de ses multiples entités. Nous avons pris appui sur la technique du PORTRAIT au sens figuré comme au sens propre avec l’intervention de la peinture et du dessin.
Il a fallu à partir du postulat de leur vagabondage dicté par ce lieu désertique c’est à dire hors civilisation, amorcer la création de ces êtres. Puis trouver leur nature profonde, pour donner à la marionnette et son acteur manipulateur, tout son sens philosophique. Ils sont dans une posture qui pose la même question : À QUOI PENSENT-ILS ? Peuvent-ils penser en dehors de leur contrainte ? Nous avons décidé de ne pas y répondre dans l’immédiat. La force de ces personnages est aussi en partie le fruit de leur bizarrerie, de leur étrangeté, donc de leur mystère. Ce sont pour nous autant de PORTRAITS d’hommes, de femmes ou d’enfants contemporains, évoluant dans un milieu qui opère sur leurs destinées et que nous pourrions comparer à notre monde actuel. Chaque personnage confronté au lieu, fabrique devant nous un moment de présent, constitutif de sa condition. Inquiétante étrangeté d’un monde de l’Ailleurs, drôles de “gens” dont la ressemblance avec nous-mêmes est peut-être un avertissement.
Ainsi sont nés : la Vieille à la porte, la Jeune Femme à l’arrêt d’autobus, un Enfant, l’Homme sandwich, le Gardien du terrain vague et son double, le Boutiquier, le Transporteur d’obus, le Porteur de ballots. Dans ce Work in Progress, d’autres êtres sont en gestation…
DISTRIBUTION
Conception : Ézéquiel Garcia-Romeu Dramaturgie et regard extérieur : Laurent Caillon Scénographie et marionnettes : Ézéquiel Garcia-Romeu Jeu et manipulation : Ézéquiel Garcia-Romeu et Issam Kadichi en alternance Manipulation machinerie et régie plateau : Thierry Hett Création sonore : Samuel Sérandour Costumes : Cidalia da Costa et Myriana Stadjic Peinture des décors : Claudia Andréa Mella Diaz Accessoires : Sabrina Anastasio Technique et mécanismes : Thierry Hett et Frédéric Piraïno Avec la participation du Hublot Fabrication des ensembles scénographiques : Ateliers du TNN centre dramatique de Nice Dessins et peintures : Ézéquiel Garcia-Romeu Crédit photographique : Nathalie Sternalski
PRODUCTION / COPRODUCTION
Production : Théâtre de la Massue, Compagnie Ézéquiel Garcia-Romeu Coproduction : Théâtre National de Nice, TJP – CDN de Strasbourg, La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon Avec le soutien du Théâtre d’Arles
2018 • 21 février 2018 – 10h00, 19h00, 21h00 – Scène 55, Mougins (06) • 10 et 11 mai 2018 – Festival international de la marionnette de Bochum (Allemagne) – 4 représentations
2017 • 26 avril 2017 – 22h00 – Festival Geo-Condé, Théâtre Gérard Philippe, Frouard (54) • 27 avril 2017 – 10h00 et 14h00 – Festival Geo-Condé, Théâtre Gérard Philippe, Frouard (54) • 4 mai 2017 – 14h15 (scolaire) et 20h00 – La Criée, Théâtre National de Marseille • 5 mai 2017 – 20h00 – La Criée, Théâtre National de Marseille • 6 mai 2017 – 16h00 et 20h00 – La Criée, Théâtre National de Marseille • 9 mai 2017 – 14h15 (scolaire) et 20h00 – La Criée, Théâtre National de Marseille • 10 mai 2017 – 9h30 (scolaire) et 19h00 – La Criée, Théâtre National de Marseille • 11 mai 2017 – 9h30 (scolaire) et 20h00 – La Criée, Théâtre National de Marseille • 12 mai 2017 – 20h00 – La Criée, Théâtre National de Marseille • 13 mai 2017 – 16h00 et 20h00 – La Criée, Théâtre National de Marseille
EXPOSITION
Du 4 au 13 mai 2017 Esquisses, dessins préparatoires d’Ézéquiel Garcia-Romeu pour Le petit théâtre du bout du monde, dans le hall de la Criée.
Prenant la suite de son Opus I (2014), Ezequiel Garcia Romeu reprend l’univers du Petit théâtre du bout du monde en 2018 avec un nouveau spectacle, projet d’installation pour marionnettes contemporaines, écriture, scénographie et art contemporain.
Le petit théâtre du bout du monde, titre évocateur de pays lointain, nous parle de notre monde contemporain et désigne un lieu universel de création, ici même au milieu de nos utopies.
Le spectateur se place et circule librement autour d’un paysage posé sur un grand plateau, il observe ses vallées et ses montagnes. L’action se déroule dans un paysage désertique projeté dans un futur que nous savons déjà révolu. Ce lieu est choix politique qui préfigure une civilisation à la lisière de la nôtre. Les êtres qui errent à la recherche d’une vie meilleure, représentés ici par une multitude de marionnettes, qui nous ressemblent étrangement.
Le petit théâtre du bout du monde est peuplé créatures bizarres. Qui sont les «drôles de gens» ? Qui sont ces créatures fragiles dont les figures nous questionnent sur nos propres vies ? De quoi vivent-elles ? Quelles sont leurs motivations ? Et surtout à quoi pensent-elles ?
Une création transmedia alliant l’art de la marionnette et l’art du jeu vidéo Alors que le spectateur s’immerge dans ce grand paysage et découvre l’univers artisanal de la marionnette, il soupçonne à peine la sphère numérique qui surveille ce territoire via un jeu en ligne: en coulisse loin de la salle de spectacle, des joueurs et les réseaux sociaux nous observent.
Dans un jeu vidéo dédié au projet artistique, les internautes se disputent des morceaux de terre, et optent pour telle ou telle action qu’ils confient à des machines automatisées, robots de la destruction et de l’extraction à tout prix. Ces actions influenceront le fil de la narration et le déroulé du spectacle. Dans cette œuvre interactive, les joueurs deviennent acteurs de la performance. Les dates de représentations du spectacle viendront ponctuer le fil indépendant du jeu et représenteront des temps forts pour les participants.
Le petit théâtre du bout du monde – Opus II a reçu le « Prix de la Meilleure Création Lumière » au Fadjr International Theatre Festival de Téhéran (Iran)
The small theatre from the end of the world – Opus II Installation-performance for contemporary puppets, writing, scenography and contemporary art The spectator moves freely around a great and desert landscape. He observes valleys and mountains. In this miniature world, creatures wander in search of a better life. Little puppets populate this landscape. Who are they? What are they thinking about ? They look like us strangely. While the spectator immerses himself in this great landscape and discovers the craft world of puppetry, he does not suspect that players are observing and manipulating the performance via a video game.
DISTRIBUTION
Création, mise en scène, scénographie et manipulation : Ézéquiel Garcia-Romeu Dramaturgie : Laurent Caillon Compositeur : René Koering Création sonore : Stéphane Morisse Régie et Manipulation de machinerie : Thierry Hett Manipulation des marionnettes : Ézéquiel Garcia-Romeu, Iroslav Petkov, Christo Ivanov, Margarita Kostova, Teodora Rashed, Plamen Kanev
PRODUCTION / COPRODUCTION
Production : Théâtre de la Massue, Compagnie Ézéquiel Garcia-Romeu Coproduction : Théâtre National de Nice (TNN), Théâtre Nouvelle Génération (CDN DE LYON), Le Théâtre – Scène nationale de Sénart, Le Carré – Scène Nationale de Chateau-Gontier, Théâtre National de Marionnette de Vidin (Bulgarie), Plovdiv – Capitale européenne de la Culture (Bulgarie), L’Extra-pôle
2023 Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes 2023 de Charleville-Mézières – Espace Mozart Samedi 16 septembre, 12:00-12:55 Samedi 16 septembre, 20:00-20:55 Dimanche 17 septembre, 12:00-12:55 Dimanche 17 septembre, 18:00-18:55 Dimanche 17 septembre, 20:00-20:55 Lundi 18 septembre, 12:00-12:55 Découvrez également les opus 1 & 3 lors du FMTM 2023 !
2019 • 25 au 28 novembre 2019 – PlovdivTogether, Capitale européenne de la Culture (Bulgarie) • 21 et 22 novembre 2019 – NDK, Palais National de la Culture à Sofia (Bulgarie) • 22 septembre 2019 – Festival Court Toujours au Nest Théâtre, CDN de Thionville (France) • 21 et 22 février 2019 – Festival FADJR de Téhéran (Iran) • 31 janvier au 2 février 2019 – Carré, Scène Nationale de Château Gontier (France)
2018 • 12 au 16 décembre 2018 – Théâtre Sénart, Scène Nationale de Lieusaint (France) • 14 au 24 novembre 2018 – Théâtre National de Nice (France)
Mise en scène, scénographie et manipulation : Ézéquiel Garcia-Romeu Crédit photographique : Lin Delpierre
La Méridienne est un spectacle pour un spectateur, et marionnette microscopique. Il raconte la fragilité de la pensée humaine face au temps qui passe, La Méridienne en un premier temps appelé le Marotoscope, a été conçu dans un état d’esprit expérimental. Les spectateurs, avant d’assister individuellement à la représentation, se retrouvent autour d’une table où est offerte une collation.
Notre petit théâtre est isolé, dans une pièce à part, vers lequel il faut se déplacer, dans un parcours de méandres obscurs. Face à l’unique spectateur, une lucarne; derrière la lucarne, le minuscule rideau de scène. Le montreur de marionnettes, invisible et calfeutré dans son théâtre, commence la narration d’une parabole muette dont le geste seul des poupées définit l’évolution du drame dans un temps et un espace que l’on pourrait dénommer sacré ou métaphysique: cette « miniature » semble parler et transmettre un message du fond des âges et agir au plus profond de l’esprit du spectateur, là où règnent silence et tranquillité réelle, loin du quotidien et de la vanité de ses agitations.
Le décor de La Méridienne ressemble à un temple miniature. C’est l’assemblage étrange du lointain souvenir d’un théâtre aux personnages « totems », ou d’un théâtre d’opéra ayant perdu ses voix et ne gardant des corps que l’image, comme ce petit fantôme du Château des Carpettes de Jules Vernes. Ou encore le souvenir d’une icône qui reflèterait avec peine l’ultime lumière qui l’anime, au milieu de l’obscurité grandissante. Lorsque chacun aura reçu sa part de représentation, il lui appartiendra, avant de s’en aller, de transformer en souvenir collectif ses impressions individuelles.
HISTORIQUE DES REPRÉSENTATIONS
TJP, Biennale internationale Corps-Objet-Image Les Giboulées, Strasbourg / Théâtre de la Commune-CDN d’Aubervilliers / La Manufacture, CDN de Nancy / Le Grand Parquet, Paris / Scènes Nationales de Gap, Combs la Ville, Evry / Festival la Mousson d’Été, Pont-à-Mousson / Centre Culturel Français de Sao Paulo / Lille Capitale Européenne de la Culture / Forum Jacques Prévert, Carros / Carrefour International de Théâtre, Québec / Festival de Théâtre de Gand / Festival International de Marionettes de Cannes / La Ferme du Buisson / CDN de Caen / Festival Berliner Festspiele, Theaterwelten, Berlin
Spectacle, atelier-spectacle d’écriture automatique (pour auteurs et spectateurs), en toutes langues
Conception, mise en scène, scénographie, manipulation : Ézéquiel Garcia-Romeu Crédit photographique : Lin Delpierre
La présentation de cet objet théâtral a eu lieu à la Mousson d’été en août 2006. Jean-Marie Piemme, David Lescot, Aurélien Recoing, Joseph Dinan, Marie Dilasser, Aziz Chouaki sont parmi les premiers dramaturges ayant participé aux séances publiques d’écriture du Scriptographe.
Imaginez un monde souterrain d’où un manipulateur d’êtres aux résonances spectrales, manœuvre des trappes au milieu d’une table et présente en guise de repas, des motifs de vies et de natures mortes, pour que les auteurs et dramaturges accoudés à leurs écritoires, s’inspirent du motif présenté par cet Hadès.
Le Scriptographe est une table, à classer dans la catégorie des gros stupéfiants hypnotiques. Remède d’approche irrationnelle de l’écriture. Il serait plus juste de dire, un trou à écriture, vortex vers lequel l’œil et la “cafetière” de l’auteur seraient aspirés, pour que l’encre se déverse gentiment comme un miaulement de chat noir, en rut. S’il s’agissait de la cabine au long court de Konrad, nous y verrions tout de même le laboratoire de Faust où Méphisto œuvrerait sous la table à la connaissance de l’œuvre…
Atelier d’écriture automatique par le visuel, coupure avec le temps et le jugement, décrivons plus simplement l’objet pour votre compréhension: sur la table se trouvera un rouleau de papier de Chine ou d’Arabie, ou plus exotique encore, de pays lointains, bien enroulé sur lui même en son sommeil. Se déroulant par magie, il sortira de son hiver, pour la nuit de l’esprit, et laissera échapper par une trappe centrale, une salve fétide d’objets et de personnages “scéniques” au destin enluminé. Diable! Comment réagiront nos savants auteurs réunis autour de cette tentation? Ils tenteront de rattraper le temps avec le gargouillis de l’encre, ils feront onduler le trait humide de leurs cadrans, pour rendre à la table la sève quelle leur aura donnée. Et puis, par mégarde, ils iront au-delà du sens, distraitement.
Quelle fin pour tout ça? D’abord un bon verre de vin pour ces travailleurs des signes; ensuite la lecture de chacun des textes par chacun d’eux, car après avoir hypnotisé vos yeux de spectateur, c’est pour vos oreilles que leur langue travaille à décrypter…
PRODUCTION / COPRODUCTION
Production : Théâtre de la Massue, Compagnie Ézéquiel Garcia-Romeu Coproduction : Maison Folie des 3 Moulins de Lille, La mousson d’été
Entre fantastique et symbolique, voici un court caprice à la Goya. Petite séquence drôle, inquiétante et décousue, habitée par des êtres improbables. Allégorie où les personnages et les marionnettes, seraient ici le reflet énigmatique de nos esprits.
Synopsis Au fond d’un entonnoir, une mare de boue qui s’agite et remue. La lune veille sur ses créatures, au fond du marigot. On oublie souvent sous les toits de nos villes, loin de cette nature, que des monstres d’argile surgissent de cette soupe pour tourmenter nos esprits. Qui les surveille et les guide ? Quel en est le maître suprême ? Est-ce vraiment la lune ? C’est ce que nous tenterons de découvrir dans les méandres de brume de ce théâtre de l’esprit…
DISTRIBUTION
Création, conception scénographie et marionnettes : Ézéquiel Garcia-Romeu Construction scénographie : Yves Guérut Manipulation : Ézéquiel Garcia-Romeu / Issam Kadichi en alternance Illustrations : Ézéquiel Garcia-Romeu Photos : Sylvie Lepetit
PRODUCTION / COPRODUCTION
Production : Théâtre de la Massue, Compagnie Ézéquiel Garcia-Romeu Création les 28, 29 et 30 avril 2017 au Festival Orbis Pictus – Festival de formes brèves marionnettiques, Palais du Tau, Reims et le 12 mai 2017 à L’entre-Pont, Nice, en partenariat avec L’Entre-Pont et dans le cadre de la Manifestation Éclairage Public.
2018 • 22 au 25 mai 2018 au Centre Dramatique National de Nice (06) – 10 représentations • 11 au 17 juin 2018 à Baden (Suisse) – Festival international de la marionnette – 4 représentations
2017 • 28 au 30 avril 2017 au Festival Orbis Pictus – Festival de formes brèves marionnettiques, Palais du Tau, Reims • 12 mai 2017 – 18h30 et 19h45 à L’entre-Pont, 89 route de Turin, Nice • 21 octobre 2017 – 15h00, 15h30 et 16h00 – Quinzaine des Théâtres à Nice, à L’entre-Pont, 89 route de Turin, Nice
CRÉATION 2011 D’après Shakespeare notre contemporain de Jan Kott et les tragédies de William Shakespeare Mise en scène : Ézéquiel Garcia-Romeu Avec : Odile Sankara
Collaboration artistique et dramaturgie : Laurent Caillon Scénographie et lumières : Ézéquiel Garcia-Romeu et David Pasquier Machinerie et marionnettes : Ézéquiel Garcia-Romeu Peintre décorateur : Claudia Andrea Mella Diaz Construction décor et accessoires : Christophe Avril
Assise à un pupitre faiblement éclairé, au bord d’un dispositif circulaire en forme de cratère, une femme nous attend. Elle semble avoir subi le contre-effet de l’obscurité à laquelle elle se cantonne depuis si longtemps. Le lieu, c’est le sien, son théâtre rond comme le “Globe” de Shakespeare ou comme le cirque d’un musée. Il n’est pas à notre échelle mais à celle des personnages qui, guidés par la narration du texte de Jan Kott, viendront revisiter les lieux du crime, c’est à dire le plateau de ce petit théâtre en bois, constitué par le fond du cratère.
Refaire inlassablement, pour qui veut l’écouter, le parcours de la fureur au silence, du crime à la folie ? Tous ces rois, ne sont ici qu’un seul roi, dont les différentes mues sont les métamorphoses, d’Henry II en Richard III, puis en Hamlet, Macbeth, jusqu’au roi Lear dont l’ultime chute ne permet plus aucune résurrection. Peut-être que tout cela n’est qu’un jeu ? De dessous, d’une trappe ou d’une autre, apparaissent et surgissent ces personnages tour à tour intrigants, stupéfiants ou observateurs.
La somptuosité de l’écriture de Shakespeare sort par de minuscules bouches. Conspiratrices, amoureuses, terrorisées, silencieuses… Ici, découvrant un crâne dans un sac rempli de terre ; là, cherchant à poser une couronne sur la tête d’une créature sans visage : on ne joue pas les scènes, on peut les raconter. Il se joue autre chose, reflet de cette longue chaîne de crimes dont parle Jan Kott.Production : Théâtre de la Massue, Compagnie Ézéquiel Garcia-Romeu Coproduction : Théâtre National de Nice, CDN d’Aubervilliers – Théâtre de la Commune Avec l’aide de la DRAC PACA / Ville de Nice / Département des Alpes-Maritimes / Région PACA et l’aide à la résidence du Conseil Général de la Seine Saint-Denis
CRÉATION 2010 Librement inspiré des «Paradis Artificiels» de Charles Baudelaire Avec :Redjep Mitrovitsa et Ézéquiel Garcia-Romeu
Adaptation : Marion Bottolier, Ézéquiel Garcia-Romeu Mise en scène-espace scénique : Ézéquiel Garcia-Romeu Collaboration et supervision technique : Jean Pierre Laporte Marionnettes et accessoires : Ézéquiel Garcia-Romeu Construction : Olivier de Logivière, Andréa Mella Diaz, Pascale Pinamonti, NTN – CDN de Nice Images numériques et captation vidéo : Frédéric Maire
Devant un cénacle de spectateurs, Redjep Mitrovitsa, opère en précepteur magistral. Face à lui, un Thomas de Quincey, représenté en miniature vivante : marionnette noyée dans les brumes de sa pipe, nous pouvons l’observer évoluer comme un cobaye sous cloche, la disséquer au quotidien pour examiner ses questions et ses pensées ; tantôt au lit, tantôt assise, ou encore préparant minutieusement sa dose journalière. Elle nous raconte par l’image et ses postures muettes mais expressives à l’excès, la servitude par l’opium, les rêves, les cauchemars, les espérances. Le texte nous fait alors descendre dans les remous des paradis artificiels.
Le précepteur et sa marionnette-protagoniste (manipulée par Ézéquiel Garcia-Romeu) s’accommodent tous deux, de cette étrange intimité qui va établir les règles du jeu théâtral. C’est une expérience et son paradigme. Aux “confessions d’un mangeur d’opium” nous ajoutons la vie d’un tableau impressionniste : dans la petite chambre de notre Thomas de Quincey, viennent de Précieuses Marionnettes chinoises d’une autre époque, tel un rêve exotique ou son propre rêve asiatique à la longue robe de soie, comme il le disait lui-même. L’une peint à l’encre de chine des Paysages vaporeux, une autre allume des petites torches dans la nuit obscure pour dissiper la peur, une troisième s’occupe du thé… et enfin, l’évasion de cette prison de l’opium, bien que les nombreuses années de ce forçat, au théâtre passent en quelques minutes, enfin la liberté retrouvée au prix d’un effort infini.Production : Théâtre de la Massue – Compagnie Ézéquiel Garcia-Romeu / Coproduction Théâtre National de Nice CDN / Théâtre de la Commune CDN d’Aubervilliers / La Manufacture CDN d’Alsace Avec l’aide de la DRAC PACA / Ville de Nice / Département des Alpes-Maritimes / Région PACA
CRÉATION 2008 A La Manufacture, CDN de Nancy Mise en scène, Scénographie : Ézéquiel Garcia-Romeu Avec : Hervé Pierre, Pensionnaire de la Comédie-Française dans le rôle de Faust Christophe Avril dans le rôle de Gargouille et Méphisto Eve-Chems de Brouwer et Boutaïna Elfekkak dans les rôles de la femme 1 et la Femme 2 Pascale Pinamonti : Marionnettiste Redjep Mitrovitsa : Apparition vidéographique
Création lumières : Philippe Catalano Création vidéo : Frédéric Maire Infographie : Séverine Hettinger, Jhava Chikli Interaction sensitive : Jean-Noël Montagné Costumes : François Tomsu Marionnettes : Pascale Pinamonti, Jean Godement, Michèle Belobradick
Nous parions que les objets du quotidien, un cendrier, une brosse à dents, un rouleau de papier c…, ont comme certains d’entre nous, des angoisses métaphysiques et aspirent autant que nous à l’immortalité. Nous invoquons pour soutenir cette thèse déraisonnable, Faust. Nous formulons l’espace scénique en cette ellipse saugrenue : Faust. Nous appelons Faust le comédien qui l’incarne, autant que la scène, que les accessoires et le texte. La scène fait office d’entité pour servir le questionnement. Chaque élément sonore exprimera son oralité, chaque image son souvenir, chaque objet, incarné ou désincarné, son corps. Chaque élément qui compose le théâtre est une expérience, un laboratoire utopique d’où pourrait surgir une clé pour la connaissance rêvée par Faust.
Tout l’espace scénique est occupé par un monologue symbolique divisé en conversations. Monologue d’un Faust recomposé par plusieurs textes et plusieurs objets. Le point de vue du spectateur sera celui de l’observateur de ce doux délire, d’où le terme d’ ” installation “. Car cet univers est plus à observer et méditer qu’à recevoir en pleine figure. Nous installons une sorte d’appareillage animiste où comédiens, objets, livres, spectres, images, se parlent pour approfondir la connaissance qu’ils ont d’eux-mêmes ; ceux-là et ceux-ci ne donnent jamais l’illusion de leur vie qu’articulée par des paroles et des mouvements, des sons, des bruits, des images et la présence de leurs manipulateurs.Coproduction : Théâtre de la Massue / CDN de Nancy / CDN d’Aubervilliers / Scène Nationale de Sénart / Scène Nationale de Dunkerque / Ex Machina et La Caserne Dalousie / Université de Laval de Québec / LILLE 2004 Avec l’aide de L’AFAA / La Villa / Médicis Hors les Murs / Le Centre National du Cinéma et la participation artistique du Jeune Théâtre National Remerciements : UTBM de Belfort Montbéliard Département Génie Informatique SeT Laboratoire Système et Transports à L’UTBM : Université de Technologie de Belfort Montbéliard